Une méthode simple et efficace pour aider l’enfant précoce à révéler son potentiel pour une vie réussie :
En l’accompagnant à mieux vivre sa douance, l’enfant peut s’élancer confiant, déployer ses ailes et ainsi s’envoler vers une vie épanouie et heureuse !
L’enfant haut potentiel, avec son QI supérieur à la moyenne, et sa capacité à structurer différemment sa pensée, jouit de facultés particulières. C’est comme un don qui lui est attribué de naissance. Mais comme le nom l’indique lui-même, le HPI a un potentiel élevé, mais pour le réaliser encore faut-il qu’il parvienne à le révéler.
Alors comment aider l’enfant HPI à développer son plein potentiel ?
Comment lui permettre d’exploiter l’infini pouvoir de son esprit et de construire la vie de ses rêves ?
Ces enfants HPI qui souffrent d’un blocage de leur potentiel
Les conditions nécessaires au plein développement
des facultés
La recherche en matière de science du cerveau explose depuis quelques années et lève le voile sur l’infini capacité de notre intelligence humaine. La découverte de l’élasticité cérébrale a révolutionné les méthodes d’apprentissage car nous savons désormais que le cerveau peut sans cesse évoluer.
Chez l’enfant, a fortiori s’il est HP, cette élasticité est encore plus réelle. Leur cerveau progresse en permanence, notamment lors de la phase de développement. C’est pourquoi l’enfant est capable de modifier l’organisation de ses neurones et de créer de façon quasi-continue de nouvelles connexions neuronales. Il peut créer de nouveaux chemins de pensées, faire et défaire des perceptions ou des comportements, acquérir de nouvelles compétences et faire évoluer sa compréhension du monde.
Néanmoins, le plein développement du potentiel de l’enfant HPI nécessite toutefois que certaines conditions soient réunies. De nombreux blocages, causés par le stress, le manque de confiance en soi, la difficulté à gérer ses émotions ou encore l’absence de sécurité affective, entravent les facultés de progrès et d’apprentissage.
Enfant Haut Potentiel : blocages assurés ?
Paradoxalement, l’enfant précoce a davantage tendance à se limiter « se bloquer », pour plusieurs raisons :
- Parce que sa sensibilité est exacerbée, il ressentira d’autant plus les enjeux liés à ses performances
- Comme il perçoit ses propres limites mieux que les autres enfants, il affronte la peur de l’échec avec d’autant plus d’âpreté,
- Son sentiment d’insécurité l’amène à vouloir tout contrôler, ce qui fait que l’incertitude du résultat est pour lui insupportable,
- Nous projetons sur lui des attentes consciemment ou non plus élevées qui ne lui permettent pas de librement développer son potentiel
En conséquence, l’enfant HPI a du mal à concrétiser son potentiel par des résultats concrets.
Un enfant apaisé sera plus performant
Éducation positive et bienveillante : le cadre idéal pour le développement du potentiel
Pendant longtemps les méthodes éducatives consistaient à développer les capacités des enfants par l’autorité, le stress, la pression des évaluations ou pire encore, la crainte de la punition. Rappelons que Beethoven était maltraité par son père qui pour en faire un grand musicien le réveillait en pleine nuit pour s’entraîner, l’obligeait à accumuler des heures de travail harassantes et le frappait. Sa surdité en était d’ailleurs probablement la cause.
Mais depuis quelques années, une meilleure connaissance du fonctionnement de notre cerveau révolutionne nos méthodes éducatives. Les chercheurs ont révélé l’importance d’offrir un cadre serein pour permettre au cerveau de l’enfant de se développer du mieux possible. Le stress réduit les facultés et perturbe la concentration.
Un enfant qui évolue dans un cadre bienveillant pourra évoluer en toute sécurité affective.

La méthode positive appliquée aux enfants HP : l’équation réussie !
L’enfant HPI est encore plus sensible que d’autres enfants à la nature du climat dans lequel il évolue. En effet, il absorbe comme une éponge tout ce qui l’entoure, et il va donc facilement se laisser envahir par le stress ou les sentiments anxieux.
En situation de stress prolongé, ses capacités d’apprentissage et de concentration vont se bloquer, l’enfant se sentira en échec et va cesser de s’investir.
Le “petit zèbre” a besoin d’un cadre apaisé pour évoluer. Une éducation bienveillante et positive lui offrira un cadre propice à l’épanouissement de ses facultés mentales et cérébrales. Le soutien affectif est essentiel pour que l’enfant HPI puisse librement libérer son potentiel.
Non seulement il se sentira respecté, ce qui lui est essentiel, mais le cadre clair et précis qui lui sera proposé va le rassurer et renforcer son sentiment de sécurité. Les psychologues évoquent ainsi la notion de « cadre ferme et bienveillant ».
Le plaisir est ce qui motive l’enfant haut potentiel à réussir
Le renforcement positif, une histoire d’hormones…
La recherche du plaisir est à l’origine des efforts et de la motivation des enfants. Lorsque l’enfant réussi, l’admiration des autres et les compliments qu’il reçoit déclenche la sécrétion de l’hormone du plaisir : l’endorphine. Et cette hormone satisfait un besoin, qui est de générer une sensation de paix intérieure et de joie.
En nous réjouissant lorsque l’enfant va dans le bon sens nous l’encourageons à continuer ainsi. Même une petite amélioration, si elle est remarquée, va alors s’incruster dans le temps et s’élargir à d’autres domaines. Et c’est la réaction en chaîne des bonnes actions !
Cette technique appliquée par la plupart des éducateurs spécialisés aujourd’hui se nomme le renforcement positif. Le principe est de renforcer la réalisation d’actions positives. Pour une pleine efficacité de cette technique, il faut ignorer les mauvais comportements de l’enfant . L’objectif est de se concentrer uniquement sur ce qui est positif.
Susciter un changement de perception de soi-même pour croire en son potentiel
Nous avons tous tendance à faire remarquer à l’enfant tout ce qu’il fait de mal. Il peut être frustrant de voir que son enfant est en difficulté à l’école alors que son QI est supérieur à 130. Pourtant c’est souvent le cas parce que le système éducatif n’est pas adapté à leur mode de pensée d’apprentissage. Les enfants HP, contrairement à l’image stéréotypée qu’on leur accorde injustement, sont très rarement premiers de la classe.
Nombreux sont en échec scolaire. Leur « étiquette » d’enfant surdoué peut justement les freiner, si elle devient dans les faits un moyen de pression. Les remarques du type « Je sais que tu es capable / tu devrais réussir avec ton QI ! / Tu n’as pas d’excuses, tu es surdoué ! » auront des répercussions désastreuses sur ses performances. Par réaction, il aura tendance à développer toutes sortes d’attitudes qui le déservent. Un rapport désinvolte au travail, le refus de l’effort ou encore l’échec inconsciemment provoqué en sont des exemples. En se rebellant, l’enfant HP pense protéger sa liberté d’être en dehors de ce qu’on attend de lui. Malheureusement, il se pénalise par conséquence durement.
Il faut donc laisser de côté les remontrances qui entretiennent une relation négative avec l’enfant. Pour retrouver un comportement positif envers lui-même, l’enfant doit prendre conscience montrer qu’il est capable de faire des choses bien. Il a de belles qualités, il mérite de réussir, il peut se faire confiance et peut croire en lui-même.

Encourager les efforts et le processus
Pour motiver l’enfant, rien de tel donc que de l’encourager et le féliciter… Oui mais dans quelles situations ?
Et c’est là que souvent on commet une erreur fondamentale : Complimenter les résultats obtenus. Pourquoi est-ce une erreur ?
Tout d’abord parce que l’enfant va se dire qu’il est intelligent et fort. Il considérera ces qualités comme des facultés innées qui ne peuvent se moduler par le travail et la volonté. C’est dommage puisque nous pouvons chaque jour progresser et acquérir de nouvelles facultés ! Par ailleurs, au moindre échec, l’enfant risque de penser qu’il est nul et donc pas capable de réussir.
Pour éviter cet écueil, la motivation doit se focaliser sur le processus. Ce qui compte, ce ne sont pas les performances qu’il accomplit mais la compréhension du chemin à parcourir. Il s’agit ici d’intégrer qu’en se donnant les moyens, il est possible de développer ses talents. Avoir des facultés intellectuelles est un avantage de départ. Ensuite, avec de la motivation et de l’investissement, l’enfant peut acquérir les compétences et savoirs qu’il souhaite. En fournissant un effort pour se dépasser, il peut véritablement construire la vie qu’il souhaite !
Ce qu’il faut encourager, c’est le chemin c’est à dire
le fait d’essayer, de s’investir, de fournir des efforts, de progresser, d’accepter ses échecs et de trouver la force de rebondir,
Mais aussi les qualités personnelles qui font de chacun son talent unique telles que l’audace, le courage, la créativité, l’imagination, l’originalité…
Voila pour cet article consacré au potentiel de l’enfant HPI !
Puissent-ils se sentir apaisés et sereinement révéler
ce qu’ils sont réellement au plus profond d’eux-même !
♥
Comment ça se passe de votre côté avec votre enfant HPI ?
Racontez-nous dans les commentaires !
Pour aller plus loin : Comment libérer son potentiel, selon B Lallemant. Voir aussi notre séance de visualisation pour aider l’enfant HPI à développer une image positive de lui-même et se donner les moyens de réussir !
Maman d’un enfant haut potentiel, je trouve intéressant votre idée de féliciter le chemin plutôt que les résultats. A l’école, mon fils se décourage car il a de mauvaises évaluations en raison de sa dyslexie. Pourtant il fournit des efforts importants. J’ai peur qu’il ne se décourage et finisse par ne plus travailler !
Bonjour Virginie, Et oui malheureusement les enfants HP qui ont des difficultés scolaires sont nombreux. Leur HP est souvent associé à un trouble de type dys ou TDAH ! Vous pourriez peut-être lui offrir un joli carnet dans lequel il pourrait noter ses réussites personnelles : nouveaux amis, présenter un exposé en classe, décrocher une médaille sportive, se sentir plus confiant…:)